Il est essentiel de bien construire le modèle de mission qui est un outil de représentation et de pilotage de la mission. Il donne à voir la cohérence d’ensemble de la mission et permet :
Il faut toujours avoir une double approche dans la construction du modèle de mission :
Les indicateurs peuvent être :
Les actions peuvent être variées, il peut s’agir :
Les objectifs peuvent être à plus ou moins longue échéance, en fonction de la typologie des indicateurs, du modèle d’affaires et de la mission de l’entreprise. Une bonne pratique peut être d’harmoniser les échéances avec les dates d’intervention de l’OTI (tous les 2 ou 3 ans).
L’entreprise doit piloter régulièrement ces indicateurs, identifier les moyens humains et matériels nécessaires.
Le comité de mission doit en assurer le suivi et s’assurer de leur ambition. En fonction des circonstances, il peut suggérer à l’entreprise de revoir à la hausse ou à la baisse certains objectifs.
L’entreprise peut préparer certains éléments du rapport du comité de mission : présentation de l’activité et de la mission, processus de transformation en société à mission, composition du comité de mission, modèle de mission.
Le comité de mission le structure, complète, apporte ses corrections et ajoute son avis sur la pertinence et l’ambition de la mission, sur les moyens dédiés et les résultats obtenus puis se prononce sur le respect des différents objectifs statutaires.
Il faut s’assurer de la fiabilité du processus de consolidation des données (définition, périmètre, période…) si elles sont issues de différents sites ou filiales. En l’absence de logiciel dédié, il peut être utile de transmettre un modèle de tableau à remplir avec un mode opératoire précis et de vérifier, justificatifs à l’appui, les informations transmises avant l’intervention de l’OTI.
Avant la vérification règlementaire, la publication du premier rapport de mission ou le dépôt des statuts, il est souvent utile de réaliser un audit à blanc.
L’audit à blanc est le premier regard externe sur la pertinence de la mission. Il permet d’éprouver la solidité de la démarche et d’anticiper sereinement la vérification règlementaire et a lieu idéalement six mois environ avant l’échéance légale afin de permettre à l’entreprise de se mettre en conformité si nécessaire.